habitudes
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Comme d’habitude !

Ah les habitudes… elles ont la vie dure n’est-ce pas ?

Avez-vous déjà vécu une situation similaire à celle-ci : j’ai acheté un nouveau placard pour ranger ma vaisselle du quotidien. Auparavant, elle était rangée dans un meuble à tiroir.

Pendant environ un mois, mon 1er réflexe a été d’ouvrir le tiroir pour prendre une assiette ou un bol avant de me rappeler que j’avais changé la vaisselle de place.

 Le 2ème mois, juste avant  d’ouvrir le tiroir, je me rappelle que ma vaisselle est désormais rangée dans mon placard tout neuf. Quelque temps après, ma nouvelle façon de ranger m’est devenue automatique : je me dirige directement vers le placard à vaisselle.

Quand on change l’organisation de ses rangements (placards, bureau, pièces etc.) combien de temps nos gestes réflexes perdurent-ils ? Mouais… impressionnant comme nos habitudes nous conditionnent n’est-ce pas ?

Quand on mesure le temps mis à ancrer les nouveaux gestes dans le concret, peut-on réellement croire qu’une habitude de comportement va demander peu de temps et d’efforts avant de disparaitre ?

L’effort nécessaire va ren-forcer le nouveau fonctionnement. Il est vrai qu’un mode de fonctionnement devenu obsolète et/ou facteur de souffrance, est moins facile à mesurer qu’un placard bien visible qui nous renvoie de façon très évidente notre erreur. L’objet recherché n’est tout simplement pas là ! Ce qui nous oblige à aller voir ailleurs… 

Bouger ses habitudes de comportement est un chemin inévitable quand on recherche un mieux –être. Son immatérialité le rend parfois difficile à parcourir.  Il est facilité quand 1/ on sait écouter ce qu’on ressent, 2/ on respecte ce qu’on entend même si le regard des autres s’en trouvent réprobateurs !

L’impatience s’en mêle aussi bien souvent : « je l’ai décidé donc cela devrait se faire du jour au lendemain ! ». Pas vraiment si vous repensez à l’histoire de rangement. Déranger ses habitudes revient à les dé-ranger (voir https://patricia-verneret.com/faire-le-tri-dans-ses-croyances/). 

Car la pensée réflexe sera la 1ère à pointer le bout de son nez, alors que le nouveau « je » se situe dans un tout nouvel endroit du cerveau. Votre GPS intérieur peine à le trouver du fait qu’il vient juste d’être répertorié dans votre cartographie intérieure.

Si je continue sur la métaphore, les panneaux de signalisation sont à peine visibles, voire cachés par la végétation foisonnante dans un territoire non encore défriché !

Bref, vous l’aurez compris, la patience, la tolérance aux rechutes et aux détours, la bienveillance envers ses erreurs seront des éléments indispensables pour tenir le cap que l’on s’est fixé !

Jusqu’au jour où le chemin s’avère de plus en plus facile à parcourir et les errements de moins en moins nombreux.

Quand on est en changement intérieur (conscience, valeurs, poste professionnel, choix de vie etc.), une période de trouble et de turbulences est à prévoir. Le meilleur moyen de le vivre le plus simplement possible est de revenir en soi, dans son essentiel, à l’écoute de ses besoins et de ses en-vies et de s’autoriser des moments off pour entendre leurs chuchotements.

Car la voix des vieilles habitudes est forte et claire, alors que celle des nouvelles est plutôt douce et encore hésitante. Qu’importe ! Tout est à votre portée puisque tout est en vous…

Patricia VERNERET

Coach et Formatrice par le chant

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