légèreté
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L’ivresse de la légèreté de l’être

Elle est une conséquence. Pour l’atteindre, il est des étapes indispensables sur lesquelles on ne peut faire l’impasse dans sa recherche « d’être mieux », comme un itinéraire qui parait demander un temps trop occupé à se perdre, long, inaccessible, énergétiquement impossible à suivre. Et pourtant…

1/ Le ras le bol !

Le ras le bol de se sentir mal… sans lui pas de sursaut pour oser s’aventurer dans l’inconnu de soi-même.

2/ Ne plus être dupe

de ses pensées, de ses émotions, des histoires aux scénarios catastrophes de fin « du-d’un-de » son monde, où l’on joue tour à tour le rôle de la victime, du sauveur ou du bourreau ; sortir du psycho drame, avec son vélo dans la tête qui ne sait envisager que le pire en réaction à un évènement ou une rencontre.

Pourquoi se sentir dans l’obligation de les croire, de les prendre pour argent comptant ? Il s’agit de les questionner jusqu’à se rapprocher de ses pensées et émotions purgées de ce passé qui n’existe plus, pour un présent vivant.

3/ Dé-tendre

ses valeurs, sa position, ses croyances, tout ce qui a pris comme du ciment, s’est imprimé dans son corps. Détendre n’est pas enlever ou se débarrasser dans l’instant ! C’est comme poser une porte là où il n’y avait qu’un mur, une grande baie vitrée où il y avait une petite fenêtre, des fleurs où il y avait…

4/ Accepter de passer par des moments déstabilisants…  

car la perte des anciens repères peut provoquer un affolement : qui suis-je si je ne réagis-pense-ressens plus comme avant ?  Ce mal être est passager. Quand on vit-traverse ses résistances, elles finissent par passer ; quand on leur résiste, elles perdurent et s’installent un temps in-défini.

5/ Sortir de la surcharge émotionnelle

Ne pas confondre l’émotion qui est naturelle, avec tomber dedans. Sortir de la non-écoute de son corps : développer une communication intérieure et affiner ses ressentis.

6/ Sourire

à un soi malmené par la transformation. Il n’oblige ni à la joie ni à l’enthousiasme… un sourire pour accueillir, pour alléger et soutenir car tout cela ne durera pas.

7/ Faire le tri

Je garde quoi de mon moi d’avant ? Garde-t-on dans ses placards ses vêtements d’enfant pour les remettre un  jour ?

8/ Écouter ses envies

Les petites (envie de prendre l’air de la nature environnante par exemple) comme les grandes (partir en voyage petit ou grand).

9/ Aimer

ce que l’on fait et faire ce que l’on aime : à pratiquer le plus souvent possible pour retrouver son essentiel.

Oui, c’est toute une histoire qui se délie et un cheminement qui s’accomplit.

Et la perfection dans tout cela n’est même pas requise pour commencer à ressentir un changement intérieur étonnant de simplicité. Car le « Vivre ici et maintenant » s’invite de plus en plus souvent et par on ne sait quel « miracle » (un changement de perceptions), on parvient au bien-être où l’être est bien…

A quoi cela ressemble ? On se sent pousser des ailes tellement toutes les journées se déroulent dans la fluidité de l’instant présent. Le contraste avec le poids d’avant donne l’impression de voler… Et puis le sentiment de liberté, qui a toujours été présente mais tellement peu utilisée donne la sensation de se dilater de l’intérieur. Comme si quelque chose dans son corps s’épanouissait…

Après quoi, on peut se réjouir d’un détachement incroyable : on n’a plus besoin de prouver, juste envie de vivre chaque instant intensément. Ce peut être un moment qui ressemble à du renoncement : « mon job n’est plus aussi important ! ». Attention de ne pas confondre détachement et renoncement. Évidemment la puissance intérieure ressentie aboutit à un positionnement juste : on occupe sa place et pas celle d’un autre ou on ne s’acharne pas à occuper une place qui n’est pas-plus la notre.

Et puis il y a la joie qui s’installe et perdure 

Pas celle due à un évènement ou à un autre, celle qui vient de l’intérieur et de son être qui rit d’avoir été enfin pris en compte, vu-entendu-aimé.

Parfois, cela peut occasionner un choc : on est tellement habitué à la lourdeur du passé, à se rabaisser, à ne pas s’aimer, qu’on peut penser : mon état n’est pas normal ! Je vis en dehors de la réalité ! On confond la matérialité indispensable à la vie sur cette terre et le matérialisme qui perd du terrain au profit de son essentiel.

L’ivresse est passagère, résultat du contraste entre un moi lourd enseveli sous les bagages émotionnels et le Moi libre ouvert enfin à ses possibles. Elle annonce la légèreté d’être, qui est naturelle ! Mais on l’avait perdue de vue tellement les « il faut » ou « c’est comme ça » empêchaient de l’atteindre… Voire, cet état nous était totalement inconnu perpétré de génération en génération.

Une fois vécue, même si on la perd de vue à nouveau, ce n’est pas si grave : on sait désormais qu’elle existe, que c’est possible de l’atteindre et on se remet en route pour la revivre… de plus en plus souvent… jusqu’à ce qu’elle devienne un état permanent.

On prend soin de soi, on se porte de l’attention, on porte de l’amour à Soi, et cela devient contagieux !

Quel bonheur d’avoir grandi et de garder intact ses en-vies, sa curiosité, son émerveillement tout en étant totalement ancré dans une réalité de plus en plus créative et assumée…

Patricia Verneret
Coach de vie, formatrice, auteure

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