Erreurs d’interprétations… manque de motivation !
Il existe une foule de processus intérieurs aidants pour se libérer, s’apaiser, avancer, évoluer. Ils sont sous- utilisés car il y a des incompréhensions ou des malentendus quant à leurs significations. Ils paraissent incompatibles avec la « vraie vie ». On les évite car, pense-t-on, ils mènent dans le mur plutôt que donner les ailes nécessaires à l’envol.
On les imagine compliqués à mettre en action. Ils paraissent en dehors de la « réalité ». On cesse de les appliquer aux premières difficultés rencontrées…
Je vous propose quelques réflexions et mises en mots sur certaines notions : n’en faites pas des vérités, mais qu’elles vous inspirent l’envie d’enclencher ces processus…
« Se vider la tête »
est généralement interprété par « n’avoir aucune pensée »… et donc impossible selon certains ! C’est plutôt cesser de rebondir d’une pensée à l’autre et éviter de rester coincé(e) dans ses habitudes de pensées… cela ouvre à l’inédit. L’énergie est centralisée pour permettre au nouveau d’advenir et de s’épanouir.
Le vide n’est pas le rien. On sait aujourd’hui que le vide autour de soi est plein de ce qui nous est invisible mais pourtant bien présent. La matière contient plus de vide que de plein !
Se vider la tête revient à laisser passer des pensées inutiles et encombrantes pour laisser la place à l’inspiration ou à une pause oxygénante.
Comment ? En focalisant son attention sur une chose à la fois : son corps, sa respiration, ses sensations pour retrouver un espace intérieur plus vaste.
Le lâcher prise
est généralement compris comme « laisser faire », alors qu’il s’agit de cesser toute résistance à son présent.
Ne pas refuser ce qui est en train d’advenir pour ne pas tomber dans le gouffre douloureux qui sépare la réalité et sa volonté. Cesser de s’agripper à ce qui veut partir ou ce qui est en train de mourir.
Cela évite la fuite d’un présent qui ne contiendrait aucune solution, puisqu’il est refusé et remplacé par une histoire inventée illusoire.
Le lâcher prise permet de sortir de l’interprétation induite par son passé, pour devenir acteur, en prenant le problème dans ses mains pour le transformer en solution. Chacun peut se poser cette question : comment puis-je m’aider à faire ce dont j’ai réellement besoin ?
« Revenir dans son corps »
est généralement traduit par une opposition avec le mental, car on réduit sa souveraineté en le remettant à sa place initiale (une partie de notre tout). Il occupait tout l’espace par un virtuel apeurant, tournant en boucle et faisant pression.
Revenir dans son corps, c’est revenir dans ses sensations et ses sens avec un mental en position d’observateur, sans jugement ni analyse ; s’écouter dans sa globalité et accéder ainsi à des informations précieuses et complémentaires. C’est aussi accepter sa matérialité en accordant à son corps son entièreté.
« Être ouvert »
est généralement assimilé à une mise en danger suite à la baisse des « barrières de protection »… ce qui mène, croit-on, à un état de fragilité et à se laisser envahir par les autres.
C’est sauve-garder un regard neuf sur chaque situation, chaque personne, sur soi… sans que le passé n’apporte, soit des lunettes opaques anti présent, soit ne vienne assombrir son actualité avec des fantômes.
C’est le « pourquoi pas ? » qui ouvre les possibilités.
Pardonner et accepter
est généralement perçu comme « donner son aval à un bourreau ou adhérer à une espèce de fatalité ». C’est ne pas rester accroché(e) à un traumatisme pour se trouver libre de ses émotions et retrouver une joie du présent où le passé n’existe plus.
Ne pas pardonner maintient « l’agresseur » dans son intérieur. Par-donner redonne tout son espace et son pouvoir sur sa vie ; cela permet de se positionner ou pas ! Là, on retrouve du choix…
Accepter revient à cesser de nager à contre courant et ainsi utiliser toutes ses ressources présentes pour sortir de ce qui ne convient pas-plus.
Les chakras sont généralement vus comme des éléments ésotériques. Il y a suffisamment de littérature sur le sujet que vous pouvez découvrir à votre guise (je vous invite également à chercher leurs pendants anatomiques).
Souvent, quand on les évoque, on ne retient que leur aspect invisible avec des techniques énergétiques ou de visualisation pour les « nettoyer-activer ». J’ai envie de mettre l’accent sur leur vitalité cultivée par des actes intérieurs concrets, en partant du plus bas au plus haut pour 7 d’entre eux.
Les chakras
1/ Chakra de la survie : la peur le bloque… Le « remède » : lâcher prise, laisser circuler-partir !
2/ Chakra du plaisir : la culpabilité le bloque… Le « remède » : pardonner, se pardonner !
3/ Chakra de l’affirmation de soi : la honte et la déception le bloquent… Le « remède » : libérer, ne pas (se) renier !
4/ Chakra de l’amour : le chagrin le bloque… Le « remède » : laisser partir la douleur, s’ouvrir à ce qui vient !
5/ Chakra de la vérité : le mensonge à soi le bloque… Le « remède » : acceptation de qui je suis !
6/ Chakra de la lumière, de l’intériorité : l’illusion de la séparation le bloque… Le « remède » : réunir, relier !
7/ Chakra de l’énergie cosmique : attachements terrestres… Le « remède » : laisser partir, se détacher, renoncer dans le sens de (s)’abandonner pour permettre à l’énergie de passer
Comme vous pouvez le constater, toutes ces actions intérieures ont pour objet de remettre en mouvement, là où un évènement, une émotion etc. a figé. Posés de cette façon là, ces actions semblent relever du bon sens pour qui souhaite vivre une vie épanouissante et pleine de promesses. Elles demandent du concret en vivant en cohérence avec l’envie d’avancer ou de changer.
Le mouvement… pour quoi ? Pour libérer, dé-tendre et permettre ainsi de gagner en souplesse intérieure, retrouver une capacité d’adaptation et bouger des modes de fonctionnement qui ne conviennent pas ou plus.
Une phrase entendue en permaculture m’a plu : le problème est la solution.
Et si vous expérimentiez cette façon d’envisager vos problèmes ?