Nous sommes des êtres créés, fruits de nos éducations, apprentissages, expériences, choix etc… et nous sommes des êtres créateurs : chaque instant donne la possibilité de mettre en question, d’apprendre, de changer d’avis, de se (re) créer.

Nous sommes à la fois le résultat et la cause : que décidons-nous d’être ? La société nous conditionne et nous la créons par nos décisions d’établir les règles qui la régiront. Nous pouvons uniquement consommer les fruits de notre éducation ; nous pouvons aussi rester conscients d’avoir le choix d’alimenter, de maintenir… ou pas !

Les 2 dynamiques sont en chacun. Elles ont chacune leur place et créent un équilibre. C’est bien dommage d’oublier sa part créatrice car elle permet d’être acteur de sa vie.

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Je récolte ce que j’ai semé dans le passé.	Je sème du nouveau aujourd’hui, je prends des décisions.
Je suis et subis les choix des autres.	Je décide de suivre ma propre voie.
Je suis le fruit des mes études.	Je peux décider de me former dans d’autres domaines à n’importe quel moment de ma vie.
Je vis et revis les traumas de mon enfance, adolescence etc. Je ne m’exprime pas sur ce sujet. Je n’ai d’autre choix que de vivre cette voie.	Je m’apaise, je lâche, je pardonne pour éviter de transmettre inconsciemment aux générations suivantes ce que j’ai subi. La parole me libère.
Je n’ai d’autre choix que de vivre cette voie.	Je choisis et me donne les moyens de suivre une nouvelle voie qui aura son lot de difficultés et de joies.
Je suis victime de la fatalité de mon existence.	Il doit bien y avoir une autre façon de vivre non ? Ces conditions n’existent pas seules… je les maintiens en les alimentant.
Je subis les conditions.	Je créé un nouvel environnement, j’invente des nouvelles conditions.
Je crois tout ce qu’on me dit, j’accepte les opinions des autres comme étant des vérités auxquelles je ne peux me soustraire.	Je mets en question, je réfléchis, j’interroge mes ressentis, je m’observe avant de prendre des décisions.
Je vis en fonction du regard des autres ;  quelles sont mes valeurs ?	Mes actes s’alignent avec mes paroles, qui s’alignent avec mes pensées, qui s’alignent avec mes valeurs.
Le monde est un lieu de folies et de violence.	Je peux décider de vivre avec bienveillance et ça commence par moi et mon entourage.
J’ai des devoirs : il faut, « yaka »…	J’ai aussi des droits : je m’autorise à…
Je m’absous ou je me sens coupable.	Je suis responsable et j’acte en pleine conscience ; les actes peuvent être inconscients, c’est à leur résultat que je le constate ; je peux « travailler » sur les causes.
C’est comme ça !	Je m’autorise à changer d’avis.
L’histoire se répète.	J’ai conscience d’être scénariste dans mon histoire.
Je subis les lois, les règles sociétales.	Je participe, en tant que citoyen, à l’élaboration de nouvelles lois-règles.
Je subis les lois universelles.	Je maitrise et respecte les lois universelles.
Je rejoue le modèle transmis par mes parents, la société, ma culture.	J’ai conscience que ce modèle peut évoluer sans renier ni juger ce qui a été fait.
La violence est justifiée : elle est naturelle.	Je ressens de la violence et je choisis de ne pas lui céder les rênes de mon existence.
Je ne sais pas ou je sais tout !	Je m’informe continuellement, m’ouvre à d’autres savoirs.
Je suis victime de mes pensées, de mon état physique, de mes émotions.	Je suis à l’écoute de mon intérieur ; je canalise chaque dimension de mon être et je cherche l’équilibre.
Je réagis fortement à tout et le fil sur lequel je chemine tangue énormément !	J’apprends la maitrise… de moi-même pour que le fil bouge en équilibre…  juste ce qu’il faut pour me permettre d’avancer sereinement.
Je m’apitoie sur mon sort.	Je prends un temps pour digérer ce qui m’arrive puis je redeviens acteur de ce changement ; je le transforme en chance évolutive « juste » pour moi.
J’ai toujours fait comme ça ; ce qui m’étouffe aujourd’hui dans une prison que mes habitudes ont créé.	Après des débuts compliqués, car changer ses habitudes n‘est pas chose aisée, je tends vers des nouveaux modes de fonctionnement plus en adéquation avec qui je souhaite devenir.
J’ai la tête farcie d’idées reçues, d’idées pré-conçues.	Je cultive et pratique mes capacités de réflexion, d’analyse, d’adaptation et d’innovation.
Je n’ai pas d’autres choix que de faire ce qui se fait déjà. Ma zone de confort me convient.	Si ce qui se fait ne me convient pas, j’invente. Je sors régulièrement de ma zone de confort.
Moi qui étais ouvert(e) à la vie et à la joie, je me referme parce que je suis blessé(e) pour me protéger ; ce faisant je mens-ferme…	J’ai été blessé(e). Ce fût difficile… cependant je choisis de rester qui je suis sans juger, mais sans me laisser emporter ni transformer dans/par les désirs-vues-visions d’un autre.
Je suis violent parce que le monde est violent depuis la nuit des temps.	Je choisis la sérénité car depuis la nuit des temps, des personnes éveillées ont montré par leurs vécus que c’était possible de résister à la facilité proposée par la violence.
Je n’y peux rien.	Je fais ma part et on verra bien.
Je me sens leader et je suis la tradition.	Je me sens leader et je crée d’autres façons de manager.
Je suis un bon exécutant et cela me convient ; je sais matérialiser fidèlement ce que d’autres ont imaginé ; j’ai la capacité de structurer si je sais dans quelle direction aller.	Je suis un bon exécutant et cela me convient ; je choisis les personnes que je désire suivre.
Je suis celui qui dirige sans le mettre en question.	Je choisis celui en qui j’ai confiance car ses valeurs résonnent avec les miennes.

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Nous sommes tous le fruit d’une civilisation, culture etc.

N’oublions pas qu’à l’intérieur du fruit se trouvent des graines : si nous les semons et créons des conditions particulières,  elles donneront naissance à de nouveaux arbres.

Texte Patricia Verneret

Formatrice, coach, conférencière

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