Choisis !
Chaque fois que tu choisis de voir ton incapacité, tu lui donnes de la place.
Chaque fois que tu choisis de ne voir que tes « fragilités », tu leur donnes tout l’espace.
Alors choisis, même si ce n’est pas facile au départ, de voir ta force, même si tu ne la connais pas encore.
Choisis de voir ta confiance, ton essence, tes ressources, même si tu ne les vois pas encore.
Les voir, c’est leur ouvrir un espace en toi, pour elles et, petit à petit, ton terrain de jeu va s’éclairer de plus de lumière. Il va te sembler grandir. Là où il était bien barricadé, bien limitant et limité, d’un seul coup, tu l’éclaires par ton regard et t’aperçois qu’il est beaucoup plus vaste que tu ne l’imaginais !
Cesse d’être aveugle et sourd.e.
Les lunettes que tu portes sur le bout de ton nez sont vieilles, fissurées et opaques. Pose-les : elles sont usées, elles sont passées. Il est temps d’en changer.
Ne colore pas ce que tu vois par des couleurs opaques car fantomatiques… ne l’alourdis pas avec ton passé. Choisis des nouvelles lunettes pour avoir un regard neuf, comme si chaque chose, chaque événement, chaque personne étaient nouveaux
Ce que tu entends n’est que l’écho de tes souvenirs mais n’est pas ton présent.
Ose écouter aujourd’hui ! Entends le chant du jour !
Le passé est ce qu’il a été : tu as fait ce que tu as pu avec ce qui était en ton pouvoir à ce moment là… la tentation est grande de juger son passé à partir de son présent : quelles étaient tes ressources, ta compréhension de toi-même et ton état d’esprit à ce moment là ? Perçois-tu tes différences qui font de ton présent une nouvelle réalité ? Qu’as-tu aujourd’hui ? Pour savoir ce que tu as, il te suffit de t’ouvrir au nouveau.
Sois émerveillé.e comme un.e enfant dont l’innocence n’a pas été brisée, érodée, usée.
L’innocence pas dans le sens de naïveté. Plutôt dans l’idée de « quand tu regardes autour de toi, tu n’as aucune idée pré-conçue de ce qu’il va se passer »… un regard sans projection ni interprétation.
Je vois, j’entends, je ressens ici et maintenant.
Quand tu seras au sommet de ton désir de changer, qu’il se mêlera à l’énergie créée par la frustration, le manque de toi-même, et que tu accepteras que le regard d’un autre voit ta perfection- quand ton regard verra ta perfection- l’impossible te deviendra possible !
La perfection n’est ni une absence de défauts ni une avalanche de qualités : elle émerge quand tu vis pleinement ta vie.
Alors cesse de donner de l’importance à tes manques en les regardant encore et encore, en les analysant, en les opposant à ta vitalité.
Cesse de donner autant d’importance à tes soi disant échecs en les regardant encore et encore, en les analysant et en les ressassant : pourquoi moi ? Et en cherchant des coupables.
Il n’y a pas de coupable : prends la responsabilité de ton à-venir en le fondant non pas sur ta culpabilité mais sur une tolérance et une douceur vis-à-vis de toi-même.
Tu as agi comme tu as agi parce que tu n’étais pas prêt à faire autrement.
Désormais, peux-tu envisager d’oser faire autrement ?
Ose te rêver plus grand.e… pas à partir de l’égo dans le sens de meilleur ou de supérieur, mais au niveau de ton espace intérieur et extérieur, d’expression et d’expériences à vivre.
Tout ce que tu contiens : tes pensées, tes rêves, tes émotions finiront par t’exploser au visage.
Tout ce que tu laisses passer, circuler t’apportera le mouvement utile et nécessaire pour poser tes actes.
Ose…
Car cela personne ne peut le faire à ta place.
Cela s’apparente à un saut dans le vide : celui créé en lâchant ton passé et en savourant ton présent…
Laisse-toi traverser par tes rêves, tes envies, ta justesse.
Il y a de la place pour tous en ce monde si on ne cherche pas à occuper celle de son voisin.
Occupe la tienne, elle est unique.
Es-tu au sommet de tes désirs ? Je te vois dans tous tes possibles… il est temps de te choisir !
Pas à partir de la tête… à partir du cœur.
Peut-être as-tu l‘impression de n’avoir aucun choix ? Alors, choisis d’avoir le choix !
L’énergie de t’accomplir dépend de la clarté de tes choix…
Toi qui me lis, choisis…