Pose-toi les questions essentielles !
Toi qui me lis, peut-être te trouves-tu en état intérieur de désarroi car tu ne sais pas quoi faire, penser ou choisir… un peu comme si tu te trouves dans une pièce de ton lieu de vie tellement pleine d’objets ou de poussière, que tu ne sais pas par quoi commencer pour faire un peu de vide et y voir clair !
Peut-être es-tu en changement, ou bien tous tes repères rassurants se sont évanouis, ou bien tu te trouves à un carrefour de ta vie, ou tu vis une situation qui te dé-stabilise ? Dans tous les cas, si c’est le « foutoir », c’est que tu t’es perdu.e de vue et que tu passes à une nouvelle étape dans ton évolution !
Pose-toi ces questions essentielles :
Qu’est-ce que je ressens ?
Ne cherche pas avec ta tête mais observe bien tes ressentis physiques et cherche les émotions qui t’animent. Il se peut, comme tu ne t’écoutes pas depuis un certain temps, que la communication entre toi et Toi soit pleine de parasites ! Ne lâche pas : pose-toi la question encore et encore jusqu’à ce qu’il émerge un début d’identification.
Attention ! N’analyse pas ! Ne cherche pas le pourquoi du comment ! Tu n’as pas besoin d’ajouter à tes troubles intérieurs des questions qui n’apporteraient que des complications à cet instant.
Ne juge pas ! Dans le genre : cette émotion est négative ou positive ; je ne devrais pas ressentir cela.
Ne compare pas ! Du style : il y a plus malheureux que moi ; je ne devrais pas me plaindre, etc.
Juste observe ce qui se passe en toi, accorde à tes ressentis le droit d’exister… c’est le début d’une connexion : tu composes le numéro en attendant que ton interlocuteur décroche à l’autre bout.
Quand tu commences à entendre à nouveau, il est temps de te poser une autre question.
Quel est mon besoin ?
Par rapport à ton ressenti, à la situation que tu vis, à tes aspirations profondes. Il se peut que tu tentes de rester à la surface de tes besoins : parce que tu ne t’es pas posé la question depuis longtemps ou toujours ; parce que tu as fait passer les besoins des autres avant les tiens ; parce que tu vis dans les pas donnés par des injonctions (sociétales, culturelles, ancestrales) sans jamais les remettre en questions ou te demander si cela correspondait à tes besoins personnels.
Attention : n’anticipe pas ! En interprétant, en te projetant, en faisant des plans sur la comète avant de savoir si ce besoin est réel, profond ou passager…
Ne sois pas dupe ! Derrière un besoin de surface se cache un autre besoin voire encore un autre… c’est ta quête du Graal : trouver celui qui est à l’origine de ce qui t’anime ici et maintenant.
Si tu es dans une situation d’aider-conseiller un.e autre, identifier ton besoin à toi et non le sien, te permettra de ne pas projeter tes désirs sur lui ou elle… peut-être même qu’avant de l’aider, tu lui poseras la question : de quoi as-tu besoin ?
Quel Sens ?
La direction que tu souhaites donner à ta vie, ton projet ; ce qui t’anime et fera que ta vie restera vivante ; ce qui t’est important ; ce qui te fait en-vie.
Ces questions vont se chevaucher sans fin : quand tu identifies un besoin, n’hésite pas à te poser la question de ce que tu ressens à son sujet, ce qui t’aidera à voir s’il sonne juste ou pas ; quand tu trouveras le sens, tu te poseras la question de quoi tu as besoin pour le matérialiser ou ce que tu ressens à cette idée, etc. Elles vont alimenter ta réflexion et t’aider à approfondir ton sujet.
Attention aux pièges que tes croyances, tes expériences, ton passé peuvent distiller : et oui, tu peux te mentir, « scénariser », résister inconsciemment et refuser de (te) voir autrement : dans ce cas, demander un accompagnement te sera d’une grande aide. Rien de tel qu’un regard totalement objectif, sans jugement de ce qui est vrai ou pas, juste pour toi ou pas, pour te permettre d’ouvrir et d’approfondir ta réflexion, ta connexion à Toi-même.
Ces questions te remettent au centre de ta vie, non pas pour oublier celles des autres, mais bel et bien pour te vivre « bien ». Peut-être même qu’en te trouvant, tu pourras mettre ta particularité-singularité au service des autres…
