Nourriture a-variée

Le corps est un maitre qu’on ne peut abuser. Lorsqu’on lui donne une nourriture non consommable, il va réagir tout de suite… et la régurgiter d’une façon ou d’une autre !

Lorsqu’on abuse d’un aliment, par exemple du chocolat, le foie va très vite faire sentir son incapacité à gérer ce surplus de sucre en lançant des messages on ne peut plus clairs.

Lorsque le corps manque de quelque chose, une envie pressante de boire (par exemple) pointera le bout de son nez. Et, si l’on n’écoute pas, il se mettra tout simplement à l’arrêt par manque de ce carburant.

Écouter tous ces signes et bien d’autres, est une affaire de santé (si l’on veut la garder) ou de se sentir bien : la tête qui tourne ou les nausées ne contribuent ni au bien-être ni à profiter pleinement de sa journée !

Lorsqu’on utilise des produits pour son corps (crème, shampoings etc.) et qu’ils se révèlent trop agressifs ou non conformes à sa peau, aussitôt des crises diverses et variées se manifestent : problèmes de peau, allergies, gonflements etc.

Bref, les signaux sont forts et c’est le corps qui les raconte.

Il est une autre nourriture sur laquelle il est temps de se pencher un peu plus : les pensées, les idées, les mots. Car tout ce qui entre dans son intérieur, quel que soit le média et le sens physique utilisé, que cela provienne de soi ou d’une tierce personne, va avoir un impact et le corps-cœur enverra des signaux si cette nourriture ne lui convient pas…

Avec quoi nourrit-on son mental : avec des « il faut », avec des pensées jugeantes, avec des croyances limitantes et sclérosantes ? Parce que si c’est le cas, cette nourriture revient à ne manger que du chocolat : un carré de temps en temps ne fait pas de mal, mais gare à la surdose si l’on ne se sait pas s’arrêter ! Et voilà qu’on se sent tellement lourd qu’hormis la sieste, aucun mouvement n’est compatible avec son état.

Toutes ces pensées en plus de remplir son corps-cœur d’aliments in digérables, vont s’auto-alimenter 

Le sucre appelle le sucre, 3 chips vont appeler à manger le paquet.

Quelles lectures-musiques-émissions de télévision-discours-images a-t-on l’habitude d’aller consulter ? C’est comme cuisiner : avec des œufs et du lait, on fait une omelette ou un flan. Le choix s’avère limité. Maintenant ajoutez de la farine, et le choix des recettes commence à s’élargir. Bref, plus il y a d’ingrédients différents et plus le quotidien gustatif s’en trouve enrichi ! Mais à qui viendrait l’idée d’ajouter des œufs aux œufs et de penser que la recette sera différente hormis en quantité ? Ou de choisir des œufs dont la date de consommation est dépassée depuis longtemps ?

Réchauffer une colère en soi va aboutir à une recherche inconsciente de personnes ou de situations qui vont l’alimenter ou lui donner l’occasion de sortir.

Poivrer sa peur au ventre va conduire à « gober » toutes les informations unidirectionnelles et ne va certainement pas aboutir à une vie sereine.

De plus en plus de personnes deviennent vigilantes sur la qualité des aliments consommés. La prise de conscience des avantages d’une nourriture variée, équilibrée, la plus naturelle possible (impact des pesticides sur la santé) commence à grandir.

Il est peut-être temps de porter son attention sur la qualité des pensées qui nourriront le mental, sur la qualité des images-informations qui alimenteront les émotions.

Sortons des extrêmes ou de la caricature : manger sainement ne veut pas dire qu’on ne peut pas se permettre un abus de sucre ou de gras de temps à autre… Plutôt que de la nourriture avariée, choisissons de la nourriture à varier…

Quels sont les signes de ras le bol du corps pour cette nourriture abstraite- virtuelle ? Je vous laisse le soin d’en établir votre liste… n’oubliez pas de porter attention au mal à dit…

Quel menu prenez-vous entre « nourrir ses peurs » ou « nourrir sa confiance »… entre « nourrir sa réflexion » ou « nourrir ses traumatismes »… « savourer sa vie » ou « alourdir son quotidien » en l’ensevelissant sous des aliments obsolètes… ? Le choix appartient à chacun…

Posez-vous juste la question : ce que je décide d’ingérer va-t-il me donner le carburant nécessaire à la poursuite de mon chemin ou provoquer une indigestion qui me laissera sur le bord de la route ? Puis : avalez-vous tout cru ou le passez-vous d’abord à la passoire de votre bon sens ?

Apprenons à cuisiner avec des aliments variés savoureux et colorés qui donneront des plats fins et appréciés de tous… à commencer par soi !

Que vos repas deviennent une fête sacrée, une célébration pour la vie en vous…

Patricia VERNERET

Coach de vie, formatrice, auteure

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