De l’acte inconscient à l’acte conscient

L’inconscience

L’acte peut être vu comme une conséquence de ses pensées conscientes ou inconscientes (sic).

Suivant la maturité (qui n’est pas une question d’âge), les remises en question, le parcours d’une personne, ses actes seront plus ou moins en cohérence avec ses valeurs, plus ou moins responsables.

Oui, mais voilà, chaque acte posé est un message envoyé : voilà qui je suis ! Il s’agit de se poser les questions : quel message ai-je envie d’envoyer ? Quelle partie de moi-même ai-je envie de dévoiler ?

Si la plupart des pensées sont inconscientes (des réactions), les actes ne seront ni assumés ni révélateurs de la nature profonde de la personne.

Ou encore, la peur d’être vu tel(le) qu’on est, empêchera la cohérence : par peur de ne pas être aimé(e) ? De sortir du lot ? D’être blessé (e), quand on confond encore ouverture et tout autoriser… Etc.

On peut être une personne douce à l’intérieure. A force de pratiquer la bataille, une espèce de carapace s’est construite tout autour. On devient ce qu’on appelle une personne « bourrue », à savoir, qui a des difficultés à exprimer la douceur de son cœur. Et plus le temps passe, plus c’est compliqué. Seul l’entourage saura ce qui se cache derrière les apparences… et encore ! Il le saura mais ne l’expérimentera pas. Petit à petit, cette personne douce se verra enfermée dans un rôle dont elle ne veut pas, sans savoir comment faire autrement. Et la voix de la douceur aura un son de plus en plus lointain jusqu’à devenir un murmure. Mais attention, elle ne disparait pas, elle attend d’être sollicitée !

Des mots et des actes

La parole suivie de l’acte est révélatrice de l’intérieur… et de son chaos ou de ses paradoxes.

Vous pouvez clamer à tous les vents être une personne de parole, si les actes du lendemain sont inexistants et démontrent l’absence, quels que soient les arguments, vous ne l’êtes pas.

Vous pouvez clamer que la sécurité est votre priorité, si vous utilisez la peur pour parvenir à vos fins, vous démontrez plutôt votre volonté d’asservir l’autre.

Vous pouvez clamer que vous êtes une personne respectueuse de l’autre, si vous n’acceptez pas un mode de comportement ou de vie différent du vôtre, vous démontrez votre jugement.

Si vous vous sentez intérieurement fort, mais que vous éprouvez le besoin de le prouver, vous ne vous manifestez pas tel que vous êtes.

Observer les incohérences entre sa nature profonde et ses actes, peut alors être une occasion formidable d’évolution.

La prise de conscience des différences apportera une mise en lumière de ce qui ne fonctionne  jamais ! Alors, vous pourrez cesser d’alimenter un système qui ne vous convient pas, mais que vous entretenez, en décidant de poser des actes différents, plus cohérents.

La prise de conscience est une étape vitale : pas de changement possible sans prise de conscience au préalable !

L’acte guérisseur

Les actes peuvent devenir des aides pour que votre véritable nature s’exprime en transcendant les pensées inconscientes et/ou le passé.

Pour cela, se poser la question : qui suis-je ou qui ai-je envie d’être ? Car, avant de connaitre sa nature profonde, il faut en enlever des couches de croyances !

Souhaitez-vous vivre dans l’angoisse ? Restez dans votre colère et vos peurs … et ressassez-les !

Mais, si vous souhaitez vivre dans un monde plus juste, vous allez devoir choisir un autre chemin.

Souhaitez-vous être une personne sereine ? Posez-vous la question : que ferait une personne sereine dans la situation difficile que vous vivez ? Et actez !

Êtes-vous ne personne aimante ? Exprimez votre amour dans les paroles et dans les attentions sans rien attendre en retour ! Et ne vous oubliez pas dans l’histoire d’amour…

Souhaitez-vous gagner en confiance ?

Cessez de poser des actes défensifs en osant des actes de confiance et d’ouverture ! Se tromper n’a jamais tué personne…

Au départ, cela va ressembler au saut de l’ange : les actes engagés ne vous sembleront pas naturels. Ils vont demander un effort pour ne pas laisser tomber le « nouveau vous ».

Normal, vous commencez à ne plus réagir et il faudra un temps d’adaptation. Jusqu’au moment où les pensées contraires à « qui vous êtes » deviendront plus rares ou perdront leur force de réaction. Puis, elles se transformeront, jusqu’au jour où vous aurez beaucoup de difficultés à vous rappeler qui vous étiez… Alors vos actes reflèteront enfin la personne que vous êtes au fond de vous, sans juger ni renier votre comportement passé.

Le seul moyen de savoir si ça marche, sera de se lancer dans l’inconnu sans certitudes ni visibilité, de poser des actes pour vous « jamais posés, jamais vécus ».

Ce sera être créateur de sa vie en la réinventant en conscience, car tout débute en chacun.

Un jour, vos actes reflèteront qui vous êtes véritablement. Ce à quoi vous tendiez sera ce que vous vivez. Ce sentiment de justesse donne une vie légère et joyeuse sans perte d’énergie.

Ayez foi en vous-même, tout est déjà là…

« Il n’y a pas d’actes sans foi, ni de foi sans actes » Dialogues avec l’Ange

Patricia VERNERET

Coach de vie, formatrice, auteure

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