Chaque chose à sa place

Au cours d’une mission de coaching, au-delà des objectifs qui se réalisent, des outils utilisés et des questions posées, des changements s’opèrent et prennent racine à l’intérieur de soi, avant de se matérialiser dans la vie de tous les jours. En amont, souvent, l’agitation intérieure est la conséquence d’un désarroi ou d’une indécision, de questionnements, de décisions à prendre, d’un mode de fonctionnement à faire évoluer. Que faire ??? Comment ???

Pour faciliter ce processus, chaque élément de la vie d’une personne doit trouver une nouvelle place, sa juste place ou, plus exactement, la place qui permettra de prendre des décisions en accord avec soi-même.

Certaines étapes vont alors s’avérer nécessaires pour permettre cette transformation intérieure, puis faciliter la mise en route d’actes nouveaux et redonner leur juste valeur-mesure-place à certains éléments…

Écouter (globalement)

Comment finit-on par ne plus savoir écouter ? En posant régulièrement des gestes « raisonnables » qui n’ont aucun lien avec qui on est réellement ? En faisant passer les autres avant soi ? En cherchant la solution à l’extérieur? Qu’importe la pratique qui a doucement obscurci cette communication de soi avec soi, c’est devenu une habitude de ne pas écouter.

Très régulièrement, un coach de vie posera des questions : « quel fait, quel élément concret vous donne cette impression ? Là, maintenant, que ressentez-vous ? Quelle émotion est la vôtre à cet instant ? » Il s’agit de retrouver ses sources d’informations intérieures qui aideront à faire ses choix. Bref, vous l’aurez compris, ces questions réintroduiront l’écoute de soi, dans une écoute globale (le mental, le physique et l’émotionnel).

Écouter Le passé… à sa place !

A savoir… dans le passé ! Combien de fois ce genre de dialogue se fait entendre :

« – Je suis comme ceci

-Qu’est-ce qui vous amène à cette conclusion ?

-On me l’a dit

-Qui ?

-Ma mère ou un prof ou…

-Quand ?

-Il y a 10-15-20-30 ans »

C’est alors l’occasion d’actualiser, de prendre des nouvelles décisions en accord avec qui on est aujourd’hui et non pas tel(le) qu’on s’est senti(e) hier, malgré ces évènements difficiles à digérer et intégrer. C’est l’occasion de constater son évolution et de laisser derrière ce qui n’existe plus. Ce qui ne signifie pas renier son passé! Le vécu d’aujourd’hui est la conséquence d’actes posés hier. Mais, le seul temps où les « choses » peuvent bouger, c’est aujourd’hui…

La peur est une émotion naturelle

La peur permet de rester vigilant et d’anticiper un danger, si danger il y a. Il s’agit de l’observer, de l’apprivoiser, d’en faire une alliée. Comme toutes les émotions, elle est censée passer. Il est donc important d’en tenir compte et d’entendre le message qu’elle vient délivrer. Mais, lui laisser prendre toute la place, revient à se nourrir avec un seul aliment : cela crée des carences et on perd ses forces…

Le besoin

Il est un élément avec lequel on ne peut composer sous peine de dépression ou de voir un manque d’énergie saboter son projet : son besoin vital. Quel est-il : un besoin de reconnaissance ? De sécurité ? D’évolution ? Etc. Il ne s’agit pas de rester focaliser sur lui, mais de le voir, car s’il n’est pas satisfait ou si l’on n’en tient pas compte, d’une façon ou d’une autre, c’est un projet court-circuité, un mal-être inexplicable, une fatigue difficile à surmonter. Le besoin fondamental doit être écouté-vu-reconnu. Sa place naturelle doit lui être redonnée. Il est un espace important à ne pas négliger, ne serait-ce que pour éviter de combler, à travers un projet, le besoin de son voisin…

Les croyances

« Je suis comme ceci. C’est dans mon caractère. Voilà la vérité ! J’ai fait un bilan-test et on m’a dit que j’étais tel profil… ». Que d’affirmations ! Toutes plus subjectives les unes que les autres, qui empêchent de voir un chemin autre que celui que l’on a déjà emprunté, qui nuisent à la créativité, qui limitent le futur à une re-présentation du passé. Être invité(e) à changer d’angles de vue sur un même évènement va remettre les croyances à leur juste place : elles ne sont pas des vérités absolues ! Elles sont limitantes et limitées…

« Rendre à César ce qui appartient à César »

Quand il y a évolution ou mieux-être, il n’est pas rare d’entendre dire une personne à propos d’elle-même : « c’est grâce à… C’est parce que… ». Incroyable ! Elle était prompte à s’auto-juger ou se condamner, mais lorsqu’elle évolue, elle minimise sa participation.

Soyons clairs ! Oui, des outils faciliteront le chemin. Oui, des questions permettront d’approfondir une réflexion ou d’éclairer les décisions à prendre. Mais, qui a pris la décision et posé l’acte de se faire accompagner ? Qui pose les actes en dehors des séances de coaching ? Ce n’est pas parce que le chemin est difficile à distinguer, qu’il n’a pas déjà commencé. Être accompagné(e) en coaching de vie, c’est se donner des chances supplémentaires de réaliser son objectif ou de parcourir le chemin en douceur. Le seul acteur, le seul décideur dans cette histoire, c’est le coaché. Être responsable de sa vie, de ses choix, de ses décisions, c’est assumer le « pire » et le « meilleur » !

Alors n’oubliez pas de vous réjouir du meilleur !

Patricia Verneret
Coach de vie, formatrice, auteure

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